Cliquez pour agrandir
Lire la suite...
Grand antiphonaire de messe de 260 pages, daté 1736
AcheterDemande d'informations

Sur demande € (port +200€)
Divers, Louis XV, XVIII





L’antiphonaire est un livre liturgique catholique. Ce recueil de chants grégoriens était utilisé pour l’office mais également pour la messe. On le reconnaît notamment à sa notation neumatique carrée caractéristique du style grégorien. Son nom est dérivé d’« antienne » qui est un chant exécuté en alternance par deux chœurs.

Ce présent livre liturgique est un antiphonaire de messe. Il contient les textes destinés à être chantés à la messe. Pour chacune d’entre elles, les textes sont décomposés ainsi :

- L’Introïtus par lequel débute la messe

- Le Graduale et Reponsorium, chants de réponse à la première lecture

- L’Alléluia

- L’Offertorium pendant lequel le prêtre place l’offrande du pain et du vin sur l’autel

- Le Communio pendant la communion des fidèles


Chacune de ces parties est séparée par les lettres calligraphiées rouges afin de différencier les temps : « Int », « Com », « Off »…

Les célébrations commencent au début de l’Avent avec le premier Introïtus « Ad te levavi », le premier chant du premier Dimanche de l’Avent, attribué à Saint Grégoire 1er.

Après le troisième Dimanche de l’Avent, la messe de Noël est célébrée avec notamment le « Puer natus est nobis » : « Un enfant nous est né ».

Nous trouvons ensuite les messes des quatre Dimanche de l’Épiphanie.

Suit ensuite la messe du Dimanche de la Quinquagésime (le cinquantième jour avant Pâques).

Pour terminer cet impressionnant ouvrage nous découvrons la liturgie du Carême avec les différents jours après le Mercredi des Cendres. Pendant cette période, l’ « Alléluia » est remplacé par le « Tractus », le trait grégorien, dérivé du mot Trahere, car celui-ci traîne et invite à la patience.

L’Antiphonaire se termine le Sabatto post Cineres.

Les pages comportent 5 portées de 5 lignes. Les feuilles en vélin au nombre de 130 sont numérotées en haut à droite. Un numéro correspond à deux pages, il y a donc 260 pages. Elles sont ornées d’entrelacs, d’enluminures, de lettrines. Ce travail important fut réalisé au sein du scriptorium, l’atelier annexe à la bibliothèque où les manuscrits étaient copiés manuellement. Nous remarquons sur les lignes et les lettres les traces de l’outil utilisé : un roseau taillé appelé calame qui était trempé dans l’encre. Celui-ci dictait un type d’écriture particulier, appelé ductus, formant les lettres de l’antiphonaire.

Le deuxième de couverture, la page la plus richement enluminée, nous renseigne sur l’origine du commanditaire appartenant aux « domaines romains » de cette acquisition importante. Il est indiqué que cet antiphonaire fut réalisé à destination de l’ordre des dominicains de la province d’Aragon :

« Hic liber factus eft expenfis R.P. prefentati Fr.Petri Santa Romana Praediea toris Generalis et Filij Regalis Conventus Praedicatorum Caefar auguftae, bis illius Prioris. Terque Socij et Secretarij huius Pro vinciae Aragoniae. »

L’inscription en quatrième de couverture nous confirme cette provenance dominicaine.

La couverture en cuir est munie d’un fermoir en fer forgé. Le second est manquant.

Dimensions importantes : une hauteur de 85 cm pour une largeur de 59 cm.

Daté 1736 en deuxième de couverture.

Usures sur la couverture. Quelques petits manques de vélin dans le coin de certaines pages, un raccord au bas de l’une d’entre elles.
Facebook | Instagram | Blog de la boutique | Mentions Légales